L’événement d’anti-commissariat «Springtemps» a débuté il y a plus d’un an, avec l’implication de plusieurs membres d’articule qui ont donné de leur temps, de leur idées et entrain, à un moment ou un autre, pour réaliser l’événement qui a eu lieu du 29 mars au 13 avril 2013 à articule. Dès l’été 2012, des membres s’étaient réuniEs et Springtemps allait être un événement qui leur ressemblerait et qui respecterait l’apport de chacun.e lors de ce processus d’élaboration.
La forme d’anti-commissariat est née d’une réflexion issue d’observation de la dernière Documenta13, de l’interdisciplinarité ou encore de l’attitude anti-commissariale qui s’en dégageait. Pas spécifiquement “contre” mais plutôt faisant place à la perméabilité dans la programmation et s’intéressant tout autant aux connections entre les différentes propositions.
Quant à la métaphore du printemps, nous plantions des graines et nous observions comment cette structure minimale allait modifier l’environnement global, créer des ombres et des lumières et des sortes de micro-climats. Est ce qu’il allait y avoir des pollinisations, des sommations d’énergie ou au contraire des concurrences? Et tel le printemps qui permet le renouveau, allait-il y avoir d’heureuses perturbations, des modifications au “jardinage” institutionnel bien contrôlé? Il nous plaisait de tenter de remettre un peu d’ivraie parmi les “bonnes” graines et de nature dans l”artistiquement modifié”. De même, difficile de ne pas référer à la politique souterraine du “printemps érable” dont les réseaux rhizomatiques et mycéliens s’étendent toujours un peu plus, même si les effets de surface sont encore discrets voir improbables.
Voici l’équipe de Springtemps au moment de l’évènement. Nous saluons tous les autres, celles et ceux qui se sont jointEs à l’équipe au courant de l’année et leur disons un immense merci pour leur précieux apport.
The anti-curatorial “Springtemps’ show started more than a year ago, with the involvement of several articule members who gave their time, ideas and enthusiasm, at one time or another, to help organize and carry out the event which took place from 29 March to 13 April 2013. Already in the summer of 2012, members had met and Springtemps would be an event that resembles them and with respect to contribution of each during this development process.
The anti-curatorial term is born out of a reflection that came after observing the last documenta13, where interdisciplinary or anti-curatorial attitude emanated. Not specifically “against” but giving way to permeability in the programming and possible connections between the various proposals.
As for the metaphor of spring, we planted seeds and we observed how this minimal structure would change the overall environment, creating shadows and lights and a variety of micro-climates. Was there going to be pollinations, energy summations? And just like spring that allows renewal, would there be happy disturbances, changes in the institutional good controlled “gardening” ? We liked the idea to attend to restore some tares among the “good” seeds and some nature in the “artistically modified.” Similarly, it was difficult not to refer to the “maple spring” underground policy whose rhizomatic and mycelial networks always extend a little more, even if the effects on the surface are still discrete, yet improbable.
Here the Springtemps team at the time of the event. We salute all the others, those who joined the team during this year and we say a huge thank you for their valuable contribution.
Jenna Dawn est artiste et médiatrice culturelle, et adore articule. Son emploi préféré à ce jour, mais rarement reconnu, a été de travailler en tant que mascotte de sa ville d’enfance, déguisée en bleuet géant. Secrètement, elle amasse des boîtes et des boîtes de tissu et des objets qui débordent dans chaque coin de son espace de vie. Elle imagine des projets élaborés qu’elle souhaite réaliser un jour.
Jenna Dawn is a Montréal-based artist and cultural mediator who loves articule. Her favorite job to date, though rarely acknowledged, was working as her hometown’s mascot, disguised as a giant blueberry. Secretly, she hoards boxes and boxes of fabric and objects overflowing into each corner of her living space, as she dreams up elaborate projects that she hopes to one day will come to life.
Ronald Bélanger est artiste-peintre. Sa spécialité est l’acrylique et son thème favori, le Cosmos. Après ses études en art à Toronto, il a exposé son travail en Belgique, au Brésil, au Canada, en Espagne, aux É.U., en France et au Maroc.
Ronald Bélanger is a painter. His works with acrylic paint and his favorite theme in the Cosmos. After studying art in Toronto, he has exhibited his work in Belgium, Brazil, Canada, Spain, U.S., France and Morocco.
Didier Delfolie-Noulin est un artiste trans-média privilégiant l’in situ, le processus, le corps, la manoeuvre…, ce qui anime Didier est la charnière, l’articulation, l’interface, ce qui relie et sépare. Entre ici et là, image et son, fond et forme, sa pratique englobe aujourd’hui vidéo, installation, performance, art relationnel, multi-media, composition musicale, écriture… Explorant les champs de possibles, il marche, affectionnant les chemins de traverse, le long des pistes chantée et dansées de la planète bleue.
Didier Delfolie-Noulin is a trans-media artist favoring on-site, process, gesture, maneuver…, what moves Didier is the hinge, the articulation, the interface, what blinds and divides. Between here and there, image and sound, content and form, his work includes video, installation, performance, relational art, multi-media, music composition, writing.. Exploring the fields of possibility, he walks, fond of shortcuts, along the dance and song lines of the blue planet.
.
Sylvie Laplante parcours des trajectoires et explore des espaces, ce qui lui permet de mettre en oeuvre et vérifier des méthodes de perceptions choisies mais refaçonnées par les circonstances et les conditions des explorations. Des motifs de reconstitutions sont initiés par la collection, la substitution, la transposition ou la juxtaposition dʼéléments constitutifs (résidus, reliques, rencontres, schémas) dʼun espace à un autre, ou d’une ville à une autre, pour créer de nouveaux lieux-liens apparentés, de nouvelles lectures. Sa pratique inclut actions furtives et performances, installations, vidéo, dessin, sculpture, photographie.
Sylvie Laplante explores trajectories and spaces, which allows her to verify chosen perception methods, though adapting them to the circumstances and conditions of the explorations. This allows to initiate reconstructions. With the collection, substitution, transposition or juxtaposition of gathered elements (residues, relics, encounters, sketches) from a space to another, or from one city to another, allows to create new places/related links, new readings. Her practice includes: stealth actions and performances, installations, video work, drawing, sculpture, photography.